
À peine 2500 pas par jour pour profiter des bénéfices de l’exercice sur la longévité
Le Journal de Montréal
Une étude récente montre que les bénéfices de la marche sur la prévention de la mortalité prématurée commencent déjà à apparaître aux environs de 2500 pas par jour et atteignent un maximum à environ 8500 pas.
Un nombre impressionnant d’études ont montré que l’activité physique régulière réduit le risque de l’ensemble des maladies chroniques et de la mortalité prématurée, si bien qu’on doit considérer l’exercice comme le principal déterminant d’une bonne santé.
Ceci est d’autant plus intéressant qu’il est clairement établi qu’il n’est pas nécessaire d’accomplir des prouesses sportives pour profiter de ces bienfaits : la marche, par exemple, est un type d’activité physique accessible à tous, qui ne demande pas d’équipement spécialisé et qu’on peut facilement adapter à notre emploi du temps, et qui est associée à une diminution significative du risque de mortalité prématurée dans de multiples études.
La quantité optimale de pas requise pour profiter de ces bénéfices demeure encore incertaine.
On mentionne souvent 10 000 pas par jour comme un objectif à atteindre, mais ce chiffre provient à l’origine d’un slogan d’une compagnie japonaise de podomètre, et non de résultats d’études scientifiques sur cette question.
Au cours des dernières années, plusieurs études ont tenté d’établir avec plus de précision le nombre de pas réalisés quotidiennement requis pour observer une réduction significative du risque de maladies chroniques ou de mortalité prématurée.
Le dernier ajout sur cette question est une méta-analyse de 12 études distinctes regroupant un total de 111 309 adultes (âge moyen de 63 ans), qui montre que ce nombre de pas est beaucoup plus petit qu’on ne l’imaginait et que la majeure partie des bénéfices associés à la marche apparaissent très rapidement, dès que les gens commencent à bouger1.
Comparativement à 2000 pas par jour, considéré comme le minimum d’activité par les chercheurs, on observe en effet qu’aussi peu que 2600-2800 pas par jour sont associés à une réduction de 8 % du risque de mortalité prématurée et de 11 % du risque de maladies cardiovasculaires.
Être plus actif procure bien entendu des bienfaits additionnels, avec une réduction maximale de la mortalité prématurée (60 %) observée à environ 8700 pas par jour, tandis qu’environ 7100 pas par jour sont optimaux pour la prévention des maladies cardiovasculaires (réduction de 51 % du risque).

Même en excluant la pandémie, le gouvernement Trudeau a dépensé plus par personne que le fédéral ne l’a fait durant la grande dépression ou les deux guerres mondiales en dollars constants, gonflant le déficit à plus de 60 milliards $. S’il veut sortir du rouge, le prochain gouvernement devra trouver de l’argent. Où et comment? Luc Godbout, titulaire de la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, indique quels programmes sont à risque en cas de compressions budgétaires et où il serait possible de trouver de l'argent.