
«Star Académie»: un Variété haut en couleur!
Le Journal de Montréal
Le studio MELS résonnait des applaudissements du public, qui faisait enfin son retour, dimanche, lors du troisième Variété de «Star Académie». Malgré sa voix magnifique, Yannick a dû dire au revoir à ses collègues, au terme d’une soirée colorée et riche en émotions.
En ouverture du Variété, Marie Carmen, Marie-Denise Pelletier et Joe Bocan ont uni leurs voix à celles des Académiciens pour un numéro qui a rappelé leurs grands succès des années 1990. On a notamment pu entendre «Faut pas que j’panique», «Inventer la terre», «Repartir à zéro», ou encore «Entre l’ombre et la lumière» et «Tous les cris les S.O.S».
En danger
Yannick Bissonnette-Powell a ouvert la compétition avec une interprétation intense, mais plutôt statique de «Bruises», de Lewis Capaldi. «Tu m’arraches le cœur, a réagi Guylaine Tremblay à la fin de sa performance. Ta voix magnifique détient toute la détresse et la beauté du monde.»
Mathieu Rheault s’est ensuite installé en fond de scène pour livrer une version toute personnelle de «Danse avec moi», de Martine St-Clair. Gregory Charles a précisé que l’idée et les arrangements étaient un choix de l’Académicien.
«Les gens ne savent pas à quel point Mathieu a un niveau d’agilité vocale, a ajouté le prof. Tu as souvent dit que tu es venu à Star Académie pour trouver une identité artistique. Elle est déjà là, tu as déjà une identité.»
Après avoir fait pleurer Lara Fabian lors des ateliers durant la semaine, Jérémy Plante souhaitait émouvoir le Québec avec son interprétation de «Sur mon épaule» des Cowboys fringants. Pari réussi pour l’Académicien qui a livré un numéro tout en douceur et émotion. Il a enfin montré l’étendue de ses capacités et de son talent.
«Je pense que Jérémy vient de nous démontrer qu'apprendre, c’est parfois abandonner ce qu’on savait déjà, a argumenté la directrice. Je suis convaincu que le Québec a ressenti toutes les émotions que j’ai eues cette semaine.»

Il y a un an, Donald Trump s’invitait à la cérémonie des Oscars en fustigeant sur les réseaux sociaux son animateur, Jimmy Kimmel. Douze mois plus tard, alors que le 47e président des États-Unis a récemment promis de «ramener l’âge d’or d’Hollywood», son ombre planera plus que jamais sur la 97e édition de la grand-messe du cinéma américain.