
«Produit du Québec», vraiment?
Le Journal de Montréal
Vous avez peut-être remarqué qu’il existe entre les différents gins du Québec un grand écart de prix. Cela s’explique assez facilement: les gins du Québec, comme les autres spiritueux et les vins, ne sont pas tous élaborés de la même manière. Certains sont le fruit d’un processus artisanal, d’autres le fruit d’un processus industriel. C’est bien en soi: il y a de tout pour tous les goûts et pour toutes les bourses. Là où le bât blesse, par contre, c’est que le consommateur ne s’y retrouve pas toujours et il peut facilement être confus devant les mentions plutôt vagues sur les emballages.
Il y a deux ans, répondant à la demande de nombreux consommateurs et professionnels de l’industrie devant le flou qui entoure la définition des «produits du Québec», la SAQ a créé trois nouvelles catégories pour tenter de distinguer les différents procédés d’élaboration.
Ce logo identifie quelques centaines de produits importés en vrac, assemblés et mis en bouteilles par une entreprise québécoise.
Ce second logo regroupe des produits «conçus par des gens d’ici avec des ingrédients d’ici et d’ailleurs». On retrouve dans cette catégorie une centaine de gins «locaux», qui sont en réalité composés d’un alcool de grain neutre distillé à échelle industrielle, par une raffinerie d’Ontario. Cet alcool sera ensuite distillé une dernière fois avec un cocktail d’herbes, d’épices et d’écorces de fruits destiné à lui donner sa signature aromatique.
Enfin, le logo Origine Québec identifie les produits élaborés ici par des artisans, avec des ingrédients cultivés (en quasi totalité*) au Québec. On y retrouve, par exemple, tous les vins certifiés IGP Vin du Québec, et quelques rares gins, distillés de la matière première (céréales, miel, fruits) à la bouteille.

Même en excluant la pandémie, le gouvernement Trudeau a dépensé plus par personne que le fédéral ne l’a fait durant la grande dépression ou les deux guerres mondiales en dollars constants, gonflant le déficit à plus de 60 milliards $. S’il veut sortir du rouge, le prochain gouvernement devra trouver de l’argent. Où et comment? Luc Godbout, titulaire de la Chaire en fiscalité et en finances publiques de l’Université de Sherbrooke, indique quels programmes sont à risque en cas de compressions budgétaires et où il serait possible de trouver de l'argent.

Besoin de nouveaux pneus d’été ou toute saison pour votre véhicule? Que vous désiriez vous y prendre longtemps à l’avance ou que vous soyez plus pressé (les pneus d’hiver restent obligatoires au Québec jusqu’au 15 mars, quand même), ce n’est pas si facile de faire le bon choix étant donné le grand nombre de modèles disponibles sur le marché. Voilà la raison pour laquelle Le Guide de l’auto vous propose ses conseils et ses recommandations.