«L’investissement immobilier, c’est facile»: wô minute!
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Belles maisons, argent facile: se lancer dans l’investissement immobilier peut sembler easy-breezy-beautiful. Ça ne l’est pas, avertit un expert.
D’après le président du Club d’investisseurs immobiliers du Québec, Yvan Cournoyer, un immeuble est un actif physique: c’est donc un peu plus complexe à gérer qu’une action à la bourse, image-t-il.
«Il faut s’impliquer dans le processus, et penser que l’immeuble devra être entretenu. Il peut y avoir des [problèmes] surprises en plus d’imprévus pendant les travaux. Avec les locataires, il faut aussi calculer le risque que certains ne paient pas [et donc avoir un fonds de subsistance]», énumère-t-il.
Comptabilité, frais de gestion et parfois judiciaires, extermination font aussi partie des coûts à budgéter avant de se lancer.
Et êtes-vous paré.e à une possible hausse des taux hypothécaires et/ou une baisse de la valeur des propriétés? Vos paiements mensuels pourraient alors augmenter considérablement, vous exposant à des défauts de paiement et possiblement à une faillite.
Il faut dire cependant que les banqueroutes étaient moindres ces dernières années – autant au Québec qu’au Canada – en raison du contexte favorable aux propriétaires: des taux hypothécaires très bas et des propriétés qui prennent de la valeur à la vitesse de l’éclair.
Mais en plus de considérer les risques financiers, il faut savoir bien évaluer le potentiel des propriétés. Certains investisseur.euse.s, surtout les plus novices, auraient tendance à faire trop confiance aux vendeur.euse.s. Le prix de vente ou les revenus peuvent être surévalués et donc amputer le budget des nouveaux ou des nouvelles propriétaires.