«Jamais je ne dirai à un Québécois de ne pas aller à Montréal»: Jonathan Drouin quitte tout de même pour le Colorado le coeur léger
Le Journal de Montréal
Le fait que Jonathan Drouin allait quitter le Canadien n’avait rien d’un grand secret et l’attaquant québécois est le premier à reconnaître qu’après des années de houle, il aspirait à des eaux plus calmes ailleurs que dans le bouillonnement montréalais. Il n'entretient toutefois pas la moindre amertume.
Depuis qu’il s’est joint à l’Avalanche du Colorado à l’ouverture du marché des joueurs autonomes, Drouin ne cache pas qu’il file le parfait bonheur. Pas parce qu’il en veut au Canadien ou ses partisans, au contraire.
Sauf qu’il suffit de le voir à l’écran quelques minutes lors d’une visioconférence organisée par sa nouvelle équipe pour constater à quel point le cœur semble léger.
«Quelques jours avant [l’ouverture du marché], on a pris la décision de ne pas revenir avec le Canadien.
«Kent Hughes et Jeff Gorton ont été super gentils avec moi, mais j’avais besoin d’un nouveau départ. Montréal, ça a été difficile dans les dernières années. J’ai vécu beaucoup de hauts et de bas. J’avais besoin d’un nouveau départ quelque part d’autre», a mentionné l’attaquant de 28 ans.
Pas que du négatif
Des hauts et des bas, c’est un euphémisme. Les hauts ont été très hauts, mais les bas ont parfois été abyssaux, au point que ses problèmes d’anxiété durant la saison 2020-21 ont fait la manchette et lui ont valu un bel élan de sympathie.
Malgré les montagnes russes d’émotions durant six saisons à Montréal, l’attaquant qui a été limité à 186 points en 321 matchs avec le Canadien assure qu’il quitte Montréal sans la moindre rancœur.
«J’ai vécu de super beaux moments à Montréal, il n’y a pas que du négatif. J’ai rencontré de super belles personnes et j’ai grandi comme personne», a-t-il noté en soulignant qu’il ne parlera pas en mal du Canadien à un Québécois qui se poserait des questions quant à l’idée de jouer au Centre Bell.
Personne à 16 ans ne devrait mesurer 7 pi et peser 273 lb. C’est le cadeau, parfois empoisonné, que la nature a donné au défenseur Alexander Karmanov, timide géant au potentiel incalculable ayant quitté la Biélorussie pour poursuivre son développement aux États-Unis. Il est, jusqu’à preuve du contraire, le plus grand hockeyeur au monde, selon les données que nous avons pu colliger.