«Déplorable»: deux féminicides passés sous le radar dans le Nord-du-Québec plus tôt cette année
Le Journal de Montréal
Des policiers et un organisme en violence conjugale déplorent que deux féminicides survenus plus tôt cette année dans le Nord-du-Québec n’aient pas attiré l'attention dans le reste de la province, et rappellent l’importance du « devoir de mémoire » de chaque victime.
• À lire aussi - Féminicide à Valleyfield: l’accusé aurait poignardé sa conjointe 119 fois
• À lire aussi - Meurtre à Saint-Donat: l’accusé ne tolérait plus les problèmes d’alcool de sa conjointe
• À lire aussi - Féminicide à Wickham: Kevin Romagosa est apte à subir un procès
« Ce que je trouve déplorable, c’est que le grand public ne soit pas au courant exactement de ce qui se passe au Nunavik et du haut niveau de violence qui se passe quotidiennement », résume le capitaine Patrice Abel, responsable des enquêtes criminelles à la police du Nunavik.
« On a dans le Nunavik au complet 6 à 7 meurtres par année. Il y a des féminicides là-dedans dont on n’entend parler nulle part », ajoute le policier d’expérience.
Les deux plus récents cas, ébruités récemment sur les réseaux sociaux par des organismes en violence conjugale, remontent au printemps dernier, dans deux secteurs différents du Nord-du-Québec.
Début mai, Raingi Tukai, 38 ans, avait été portée disparue.
Nouveaux médecins forcés de travailler au public: potentiellement discriminatoire, reconnaît Legault
Forcer les nouveaux médecins formés au Québec à travailler au public durant quelques années serait discriminatoire, reconnaît François Legault. Son gouvernement est tout de même prêt à aller de l’avant, en imposant la clause dérogatoire.