
«Assassin's Creed: Mirage»: Retour aux sources payant pour la saga d'Ubisoft
Le Journal de Montréal
Avec Mirage, la saga Assassin’s Creed effectue un retour aux sources avec un chapitre plus concis – mais d’une aussi grande efficacité – qui ravira les fans de la première heure.
Depuis sa création en 2007, Assassin’s Creed n’a cessé de croître au rythme de ses succès et ambitions. La franchise nous offrait en effet, il y a trois ans, la grandiose épopée Valhalla qu’on a mis près de 100 heures à explorer de fond en comble. Cette fois-ci, c’est un terrain de jeu plus modeste et restreint que nous déploie Mirage, une aventure pouvant être bouclée en quelque 25 heures.
Mais ce que cette nouvelle offrande perd en superficie, elle le gagne en détails, ici rendus de manière époustouflante.
Reconstitution historique irréprochable
Car on le sait, la franchise Assassin’s Creed a bâti son renom sur son travail minutieux de reconstitutions historiques, offrant à ses fans des toiles de fond variées telles que la Renaissance, la Révolution américaine ou encore la guerre du Péloponnèse. Mais le soin apporté à Mirage surpasse les précédentes par le travail méticuleux et presque chirurgical mis en place pour nous plonger en plein cœur de Bagdad, au IXe siècle.
C’est fluide, c’est riche en détails, bref c’est franchement impressionnant. Qu’on se balade dans les dunes ou près des bazars, qu’on arpente les corniches de monuments historiques ou qu’on se balade simplement dans les ruelles de Bagdad, l’expérience est plus immersive que jamais.
C’est donc sous les traits de Basim Ibn Ishaq, jeune voleur de rue, qu’on explore la cité et ses multiples secrets. Au fil de l’aventure – ponctuée, évidemment, de parkour, éliminations furtives et quêtes diverses – on suivra son ascension chez «ceux qu’on ne voit pas», une société destinée à devenir la légion d’assassins à laquelle la franchise nous a habitués.