Yves Trudel, interprète de Méo dans «Elvis Gratton», est décédé
Le Journal de Montréal
Le comédien Yves Trudel, connu pour son rôle de Méo dans la franchise «Elvis Gratton», s’est éteint. Il avait 72 ans.
La date et la cause de son décès n’ont pas été précisées, vendredi, mais une amie de la famille, Rachel Carrier, a confirmé la triste nouvelle en précisant que les témoignages de sympathie peuvent se traduire par un don à la Société canadienne du cancer.
Professeur de théâtre au secondaire et auteur de plusieurs pièces pour adolescents, le comédien a aussi tenu l'affiche dans plusieurs films du réalisateur Pierre Falardeau, décédé en 2009.
Le fils de ce dernier, Jules, a d'ailleurs rendu hommage à M. Trudel sur Twitter: «Repose en paix Yves Trudel (1950-2022), grand comédien et ami de la famille Falardeau», a-t-il écrit.
La page facebook Pierre a également publié un hommage à l’acteur rappelant la complicité entre les deux hommes. «“Tous les dialogues de Méo que j'avais écrits sous la forme de marmonnages ont été réécrits par le comédien Yves Trudel. Faut bien donner un sens à ce que l'on joue” - Pierre Falardeau, préface du livre Elvis Gratton 2: Miracle à Memphis», pouvait-on y lire vendredi soir.
Au cinéma, on a vu Yves Trudel dans «Elvis Gratton: le king des kings», «Le party», «Ding et Dong, le film», «Octobre», «Elvis Gratton II: miracle à Memphis», «15 février 1789», «Comment ma mère accoucha de moi durant sa ménopause», «20 h 17 rue Darling», «Elvis Gratton XXX: La Vengeance d'Elvis Wong» et «Curling». Il était aussi de l’aventure au petit écran des séries «Bob Gratton: ma vie, my life» et «Lance et compte: le retour du chat».
Il laisse dans le deuil sa femme Lorraine, sa fille Édith et ses petits-enfants.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
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Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.