
Windsor veut prolonger l’injonction qui interdit de bloquer l’accès au pont Ambassador
Radio-Canada
La Ville de Windsor demande une prolongation de l'injonction de 10 jours accordée la semaine dernière pour mettre fin au blocage du pont Ambassador.
La Ville de Windsor, l'Automotive Parts Manufacturers Association (APMA) et le procureur général de l'Ontario sont de retour devant la Cour supérieure de justice de l'Ontario, vendredi.
Vendredi dernier, le juge en chef Geoffrey Morawetz a rendu un jugement, qui stipule que toute personne ayant connaissance de l'interdiction ne peut entraver ou bloquer l'accès au pont Ambassador et aux routes d'accès indirectes ou directes pendant 10 jours.
L'injonction autorise la police ou les agents désignés à retirer tout véhicule, bien personnel, équipement, structure ou autre objet qui entrave ou bloque l'accès au pont et aux voies d'accès.
Elle permet l'arrestation et le déplacement de toute personne envers qui la police a des motifs raisonnables et probables de croire qu'elle contrevient ou a contrevenu à toute disposition de l'ordonnance, bien que toute personne arrêtée puisse être libérée si elle accepte d'obéir à l'ordonnance.
Les gens sont libres de participer à des manifestations pacifiques qui n'entravent ni ne bloquent l'accès au pont ou aux routes avoisinantes, indique l'ordonnance.
Dans une déclaration émise vendredi, la Ville indique qu'elle cherche à devenir un demandeur principal dans l'extension de l'injonction en raison des répercussions qui se font toujours sentir le long du chemin Huron Church, qui continue d'être étroitement surveillé par la police depuis la levée du blocus.
L'Automotive Parts Manufacturers AssociationAPMA, Global Automakers of Canada et l'Association canadienne des constructeurs de véhicules étaient les plaignants qui avaient demandé l'injonction la semaine dernière en raison des coûts encourus par l'industrie automobile pendant le blocage.
La police continue de surveiller le secteur bloqué par les manifestants la semaine dernière.