Windsor poursuivit par d’anciens employés au sujet de l’obligation vaccinale
Radio-Canada
Vingt anciens employés municipaux de Windsor qui ont été congédiés pour ne pas s'être conformés à l'obligation vaccinale contre la COVID-19 imposée par la Ville ont intenté une action en justice contre la municipalité.
Selon Courtney Betty, l'avocate torontoise qui représente le groupe de travailleurs, la poursuite n'est pas contre le vaccin contre la COVID-19.
Ma position est que la Ville de Windsor, en vertu de la Loi sur les municipalités et de la Loi constitutionnelle, est liée par le mandat et les lignes directrices de la province, qui stipulent actuellement que la vaccination n'est pas une condition d'emploi, explique-t-elle.
« C'est strictement un argument constitutionnel, rien de plus. »
La requête déposée contre la Ville mise en ligne par par le groupe Protecting Ontario Workers' Employment Rights (POWER) au début du mois n'indique pas les noms des personnes qui font partie de la poursuite.
Elle précise par contre qu'il s'agit de pompiers, d'un éboueur, d'un analyste-programmeur, de travailleurs en éducation de la petite enfance, d'un analyste en informatique personnelle, d'analystes de données, d'un forestier municipal et d'un gestionnaire des forêts et des espaces naturels, d'un commis aux loisirs, d'un commis, d'un ingénieur d'exploitation, de plusieurs employés d'Enwin et d'un employé du foyer Huron Lodge.
Ils ont tous été mis en congé sans solde en novembre 2021 et les licenciements ont commencé en janvier, selon le groupe.
La Ville a mené ces actions illégales en dehors des mandats et des directives de la province de l'Ontario et sans procédure régulière. Le résultat est la destruction de la vie de nombreux plaignants qui ont été mis au rebut sans aucun moyen de répondre à leurs besoins fondamentaux, indique POWER dans un communiqué au début du mois.
En janvier 2022, 104 employés municipaux ont été congédiés en raison de leur refus de se faire vacciner ou de divulguer leur statut.