Washington sanctionne les filles de Poutine et de grandes banques russes
Radio-Canada
L’administration du président Joe Biden impose une nouvelle série de sanctions économiques qu’elle qualifie de « dévastatrices » contre les grandes banques et l’élite russe, y compris les filles du président Vladimir Poutine.
Le gouvernement américain resserre l’étau autour des proches du chef du Kremlin, en sanctionnant cette fois les deux filles du président russe Maria Vorontsova et Katerina Tikhonova.
Ces dernières verront leurs avoirs aux États-Unis gelés et leur accès au système financier américain suspendu jusqu’à nouvel ordre.
La femme et la fille du ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, ainsi que les membres du Conseil de sécurité russe, dont l'ancien président et premier ministre Dmitri Medvedev, seront également soumis aux mêmes sanctions que les filles de Vladimir Poutine.
Par ailleurs, selon un haut fonctionnaire américain, les nouvelles sanctions économiques contre Sberbank, la principale banque russe, ainsi qu'Alfa Bank, auront pour effet de bloquer les transactions russes dans le secteur de l’énergie, d’où Moscou tire d’importants revenus.
Selon Washington, la banque publique Sberbank contrôle un tiers des actifs bancaires de Russie alors qu'Alfa Bank est la plus grande banque privée du pays.
Ces nouvelles sanctions signifient que ces deux institutions, déjà visées par des sanctions américaines, subiront un gel de tous leurs avoirs en contact avec le système financier américain, et qu'elles seront interdites de toute transaction avec des acteurs américains, précise la Maison-Blanche.
Il est par ailleurs interdit aux Américains d'investir en Russie, notamment par le biais de capital-risque ou d'opération de fusions.
De grandes entreprises publiques russes stratégiques sont également dans la mire de Washington, qui n’a cependant pas précisé lesquelles seront sanctionnées.