Washington et Pékin s’entendent pour « renforcer » l’action climatique
Radio-Canada
Dans les derniers jours du sommet des Nations unies sur le climat, à Glasgow, les deux principaux émetteurs de gaz à effet de serre (GES) au monde ont dit vouloir travailler ensemble pour relever les ambitions climatiques.
Le premier ministre britannique Boris Johnson, hôte de la conférence, venait à peine de lancer qu'il n'y aurait pas d'excuses pour échouer, lorsque Pékin et Washington ont indiqué être parvenus à une déclaration commune sur le renforcement de l'action climatique.
Insistant tous deux sur la collaboration, les envoyés des États-Unis et de la Chine ont tenu des conférences de presse distinctes pour faire cette annonce surprise, qui relance les espoirs à deux jours de la fin de cette conférence cruciale.
Le pacte de coopération, qui prévoit la réduction des émissions de méthane, la protection des forêts et une sortie progressive du charbon, a été décrit par les deux parties comme un catalyseur pour faire de la COP26 un succès. La déclaration commune ne fixe toutefois pas d'échéances ou ne prévoit pas de grands engagements concrets.
L'émissaire spécial du président américain sur le climat, John Kerry, s'est dit heureux d'annoncer que les États-Unis et la Chine avaient convenu d'une feuille de route pour coopérer sur le climat.
Cet accord-cadre vise à définir la façon dont nous allons limiter le réchauffement et travailler ensemble à relever les ambitions climatiques, a-t-il dit, prenant la parole peu après après son homologue.
Ensemble, nous affichons notre soutien pour une COP26 réussie, dont certains éléments vont promouvoir l'ambition, a déclaré John Kerry. Chaque pas compte, désormais, et un long parcours nous attend.
Les divergences entre les États-Unis et la Chine ne manquent pas. Mais en matière de climat, la coopération est le seul moyen d'arriver à des résultats.
L'émissaire chinois pour le climat, Xie Zhenhua, dont le pays est le plus grand émetteur de GESgaz à effet de serre, a tenu des propos similaires.