Walmart et sa nouvelle marque «Bettergoods»: pour le meilleur ou pour le pire des Québécois?
TVA Nouvelles
L’arrivée de la nouvelle marque maison de produits alimentaires de Walmart «Bettergoods» représente une bonne nouvelle pour les consommateurs, mais pas nécessairement pour l’économie québécoise, soutient le spécialiste de l’industrie agroalimentaire à l’Université Dalhousie, Sylvain Charlebois.
• À lire aussi: «Opportunité manquée»: le boycottage de Loblaw ne viserait pas le bon problème
• À lire aussi: Caisses libre-service: est-ce déjà la fin?
• À lire aussi: 10 exemples de réduflation: de moins en moins pour votre argent à l’épicerie
«Ce qu’on fait chez Walmart, c’est que non seulement on mise sur une approche à deux paliers, mais là, on veut mettre en valeur les marques privées dans l’alimentation aussi», a-t-il expliqué, en entrevue à LCN.
Selon ce dernier, l’économie est plus à la mode que jamais chez les consommateurs du secteur alimentaire.
«Les gens recherchent les marques privées beaucoup plus qu’avant, et Walmart l’a remarqué, alors on change de stratégie», indique Sylvain Charlebois.
Pour l’expert, cette nouvelle stratégie risque d’être bénéfique pour les clients des épiceries.
«Quand on compare les paniers d’épicerie entre bannières, Walmart avait quand même quelque chose d’intéressant à offrir déjà auprès des consommateurs», mentionne-t-il.