Wallbridge et les Cris s’entendent pour travailler au développement de Fenelon
Radio-Canada
La compagnie Wallbridge et la Nation crie ont signé une entente formelle de collaboration en vue du développement de la future mine d'or Fenelon, à quelque 75 km au nord-ouest de Matagami.
L’entente a été signée avec le Gouvernement de la Nation crie, mais aussi avec les communautés de Waskaganish et de Washaw Sibi.
L’accord assure notamment que les Cris seront consultés pour toutes les étapes d’exploration et de pré-développement du projet Fenelon, en plus d’assurer une participation des Cris aux emplois sur le site, tant pour la compagnie que ses sous-contractants.
Selon Bob McDonald, directeur général des opérations et des projets pour Wallbridge, l’entente vient mettre sur papier une collaboration qui est déjà très étroite entre les Cris et la compagnie. Elle est aussi une première étape en vue d’une entente formelle sur les bénéfices futurs de l’exploitation d’une mine.
« On travaille avec eux depuis plusieurs années et nous en sommes rendus à 25 à 30 % d’employés autochtones, soit environ 50 à 60 personnes. »
« Nous tenons des réunions hebdomadaires avec eux et la communication est ouverte sur tout ce qu’on fait, pourquoi on le fait et comment. Ils [les Cris] sont inclus à chaque étape dans nos demandes de permis et on s’assure d’avoir le moins d’impacts possibles dans nos opérations, en lien avec leur mode de vie », explique M. McDonald.
Lors de la cérémonie de signature de l’entente, Mandy Gull-Masty, Grande Chef du Grand conseil des Cris, a salué les communautés de Waskaganish et Washaw Sibi, qui ont travaillé en harmonie et su comprendre comment travailler avec la compagnie. Elle a aussi souhaité que les négociations se poursuivent avec la communauté anishnabe d’Abitibiwinni pour l’inclure à l’entente au cours des prochains mois.
Mandy Gull-Masty a mis en relief les grands efforts déployés par Wallbridge pour comprendre l’environnement politique et culturel qui entoure le projet.
« Je m’attends à ce que la compagnie poursuive ce processus et cherche à toujours comprendre notre culture et notre mode de vie, en plus de refléter les positions que vont exprimer les communautés dans la poursuite du projet. »