Voyage satosphérique dans l’univers de Pink Floyd
Métro
Après avoir été présenté dans plusieurs planétariums du monde entier, dont celui de Montréal, le spectacle immersif soulignant le 50e anniversaire de l’album The Dark Side of the Moon de Pink Floyd arrive à la Satosphère, tout juste réouverte après plusieurs mois de travaux de rénovation et d’installation de nouveaux équipements audiovisuels de pointe.
L’immense et mythique dôme de la Société des arts technologiques (SAT), avec son écran de projection sphérique sur 360 degrés, est un lieu tout indiqué pour ce spectacle, dont la production visuelle a été assurée par le studio NSC Creative en collaboration avec le graphiste Aubrey Powell. Il permet une expérience auditive et visuelle hors du commun, absolument hypnotisante.
Tout au long de l’expérience, le public a l’impression d’être en mouvement, comme en apesanteur, alors qu’il est pourtant immobile et confortablement installé.
Voici le concept : assis sur des poufs au sol au milieu de la salle, le public regarde vers le haut. Il assiste à un voyage spatial, autour de la Lune, sur sa surface et même dans ses cratères, avec un point de vue tantôt de l’extérieur du vaisseau, tantôt de l’intérieur.
Ce voyage est évidemment accompagné, en trame sonore, des morceaux, en ordre, d’un des plus emblématiques albums de l’histoire de la musique.
L’esthétique futuriste de l’espace est ainsi juxtaposée à plusieurs clins d’œil visuels à l’univers de The Dark Side of the Moon de Pink Floyd, à commencer par le fameux triangle filtrant la lumière qu’on peut voir sur sa couverture.
Chaque pièce de l’album a sa propre identité thématique et visuelle, mais les transitions, tout comme sur l’album, sont faites avec une grande fluidité.