Votez stratégiquement pour nous, pas pour les libéraux, dit le NPD
Radio-Canada
La chef du NPD, Andrea Horwath, dit que son parti est le seul à pouvoir empêcher la réélection de Doug Ford en juin.
À trois semaines du déclenchement de la campagne électorale, les néo-démocrates et les libéraux sont nez à nez dans les sondages, derrière les progressistes-conservateurs de Doug Ford qui pourraient obtenir une deuxième majorité.
La chef néo-démocrate Andrea Horwath lance un appel au vote stratégique en faveur de son parti, faisant valoir que le NPD forme déjà l'opposition officielle avec 40 sièges, comparativement à 7 pour les libéraux.
« Je demande aux gens qui ont voté pour les libéraux par le passé, parce qu'ils voulaient éviter l'élection des conservateurs, de réaliser que cette stratégie ne fonctionnera pas cette fois-ci. Ça ne ferait que diviser le vote, permettant à Doug Ford d'être réélu. »
De son côté, le chef des libéraux, Steven Del Duca, refuse de parler de vote stratégique. Je ne parlerai [durant la campagne] que de notre équipe et de nos idées, assure-t-il.
Il ajoute que les électeurs sont trop occupés pour passer leur temps à analyser les résultats de chaque sondage.
Mme Horwath et M. Del Duca ont montré mardi qu'ils courtisaient le même électorat, dans ce cas-ci, les familles, en parlant de services de garde et de congé parental. La chef du NPD a promis un salaire minimum de 25 $ l'heure pour les éducatrices de la petite enfance, alors que son adversaire libéral s'engageait à bonifier le congé parental offert par le fédéral.
Le nouveau groupe de bénévoles Not One Seat (Pas un seul siège) tente de persuader les électeurs de voter en faveur du candidat libéral ou néo-démocrate qui a le plus de chance de l'emporter, selon le cas, dans chacune des onze circonscriptions torontoises remportées par les progressistes-conservateurs en 2018.
L'objectif du regroupement : empêcher Doug Ford d'avoir une autre majorité. On appelle ça : voter intelligemment, dit le fondateur du groupe Tim Ellis.