Vols de véhicules : les victimes en paient le prix
TVA Nouvelles
Avec la pénurie de véhicules, les victimes d'accidents de la route ou de vol paient de leur malheur, alors qu'il est difficile, voire impossible de remplacer leur voiture auprès des concessionnaires.
L'ancien porte-parole de la Police de Trois-Rivières, Michel Letarte, s'est fait dérober sa camionnette F150 en août dernier. Chanceux dans sa malchance, il a pu se procurer une camionnette semblable deux mois plus tard, mais ce n'est pas sans compromis.
«Je n'ai pas eu exactement le produit que j'avais avant le vol, alors j'ai été restreint dans mon choix. On m'a dit si tu veux un véhicule rapidement, c'est celui-là qu'on a à t'offrir. Celui-là était plus dispendieux, alors ça augmente la facture. La facture des assurances, etc.», a raconté M. Letarte
S'il avait voulu exactement le même véhicule, il ne l'aurait probablement pas encore reçu, faute d'inventaire.
Les concessionnaires automobiles sont à la merci des fabricants.
«Il faut trouver des solutions avec notre consommateur et trouver parfois un véhicule de remplacement qui va être temporaire jusqu'à tant qu'on trouve le bon véhicule pour le consommateur qui a perdu son véhicule dans une situation malheureuse», a expliqué le directeur marketing chez Le Prix du Gros, Yanick Lecourt.
«Habituellement, on faisait une recherche, on trouvait un véhicule qui avait les mêmes "spectres" que le véhicule qui avait été accidenté ou volé. Aujourd'hui, je pense que les gens doivent tomber sur un processus d'attente pour un véhicule ou ajuster un peu et enlever des options», a ajouté le président de St-Onge Ford, Martin Mondou.
Avec cette pénurie de véhicules neufs, les systèmes antivols sont de plus en plus populaires. Les gens sont au courant que s'ils veulent avoir un autre véhicule, les délais sont longs, alors vaut mieux le protéger.
Ainsi, 80 % des clients qui achètent un véhicule neuf l'équipent d'un système antivol. Les vols de voiture, eux, ont augmenté depuis 2 ans.