Volleyball féminin : les Griffons remportent le bronze à la maison
Radio-Canada
Pour la première depuis 2018, les Griffons du Cégep de l’Outaouais terminent leur saison sur le podium du championnat provincial de volleyball féminin. En boni, les joueuses ont pu réaliser cet exploit sur leur propre terrain devant leurs partisans.
C’était vraiment une belle ambiance. De finir avec les provinciaux à la maison, c’était vraiment l’fun. Tout le monde est heureux! raconte la capitaine, Charlotte Boulay, qui ne pouvait espérer un meilleur dénouement pour la fin de sa carrière.
Déçues de ne pas pouvoir jouer pour l’or, les étudiantes-athlètes ont voulu s’assurer de ne pas échapper le bronze. Face à leurs rivales des Diablos du Cégep de Trois-Rivières, les représentantes de l’Outaouais ont donné le ton dès les premiers instants du match en remportant les deux premières manches.
Au début du troisième set, les Trifluviennes ont riposté en s’imposant, mais les Gatinoises sont parvenues à tenir le coup pour l’emporter. Pénélope Baril a été coiffée du titre de joueuse du match.
Les filles ont eu une grosse année. Il y a eu une grande amélioration après Noël. On a fait une belle retraite fermée. Ensuite, on a vu du changement : attitude positive, entraide, esprit d’équipe, de belles valeurs, énumère l’entraîneur-chef, Gregory Antoine Pilorge, qui a adoré voir ses protégées aussi unies.
L’une de ses recrues, Sephora Menye Obele, a tenu à souligner l’apport de toutes les joueuses, les partantes comme les réservistes. Au volleyball, tu ne peux pas gagner seule. Chaque échange doit être joué par chaque fille différente. Toutes les filles voulaient gagner et elles se faisaient toutes confiance, résume celle qui a reçu le titre de recrue par excellence cette saison.
Parole de Sephora Menye Obele, le groupe n’aurait pas été uni sans la capitaine Charlotte Boulay, qui a su comment mobiliser toutes ses coéquipières dans la même direction.
Charlotte, c’est tellement une bonne capitaine. C’est vraiment un exemple à suivre. Je veux être comme elle plus tard. Je veux avoir son énergie. Elle va nous manquer!
Gregory Antoine Pilorge a même utilisé le terme un cœur sur deux pattes pour décrire cette finissante en sciences de la nature.