Vol de voitures: ce ne sont pas juste les clés intelligentes le problème, lance une victime
TVA Nouvelles
Une résidente de Blainville ne fait plus confiance aux clés intelligentes depuis qu’elle s’est fait voler sa voiture le mois dernier, mais elle estime que le problème est plus profond, ayant constaté que les bandits savent quoi faire pour déjouer les dispositifs de protection antivol comme les systèmes de traçage.
• À lire aussi: Clés «intelligentes» et vols de voitures: plusieurs constructeurs automobiles visés par une demande d’action collective
• À lire aussi: Crise du vol de voitures: 346 millions $ en réclamations d’assurance au Québec en 2023
Lyne Robineau dormait quand des voyous se sont emparés de sa voiture une nuit de la fin avril. Des caméras de surveillance ont capté la scène. Les voleurs sont d’abord entrés dans le véhicule en fracassant la vitre arrière, avant d’en ressortir rapidement. Puis, ils sont revenus quelques minutes plus tard et ils ont démarré le Toyota RAV4 sans rencontrer de problème.
Mme Robineau est catégorique: ils ont réussi leur coup en captant le signal de sa clé intelligente. «C’est vraiment la clé intelligente le problème. Ça, c’est officiel», a-t-elle affirmé lors d’un entretien téléphonique.
Ce problème est connu et documenté, et une demande d’action collective a même été déposée plus tôt ce mois-ci pour que les constructeurs automobiles dédommagent les personnes qui se sont fait voler leur voiture en raison d’un défaut de sécurité de leur clé intelligente.
La voiture de Lyne Robineau était pourtant équipée d’une puce de traçage, un système qui permet de voir sur une application le dernier emplacement où s’est arrêté le véhicule. Elle a donc pu signaler cet emplacement aux policiers quand elle a réalisé que sa voiture avait disparu.
«Mais les voleurs avaient brisé la puce, et ça a dû être la première chose qu’ils ont faite», explique-t-elle, en plaidant que cette mesure de protection n’est pas suffisante.
Il n’en demeure pas moins que son véhicule a été retrouvé le jour même. «J’étais surprise qu’ils n’aient pas eu le temps de se rendre au port de Montréal!», lance la Blainvilloise. «Mais c’était une perte totale, les voleurs l’avaient embouti dans un arbre.»