Voies cyclables à partager
Le Journal de Montréal
Lorsque la température est propice à une agréable randonnée sur les voies cyclables, il n’est pas rare que celles-ci grouillent de cyclistes, de marcheurs, de coureurs, de patineurs, d’adeptes de la trottinette, etc. Courtoisie et civisme sont alors de mise.
Il existe plusieurs types de voies cyclables répertoriées par la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ). Elles se divisent en deux catégories.
Il y a celles aménagées dans l’emprise d’un chemin public (les accotements asphaltés, les bandes cyclables et les chaussées désignées), qui sont sous la juridiction du Code de la sécurité routière (CSR). Puis les pistes cyclables aménagées à l’extérieur d’une route ou séparées par une barrière physique du chemin public, qui relèvent des municipalités.
Selon la piste empruntée, il faut donc se référer au CSR ou à la municipalité qu’elle traverse pour connaître les règlements en ce qui a trait à son usage. Dans tous les cas, il s’agit de voies partagées sur lesquelles les cyclistes roulent parfois en présence de piétons, de coureurs, de voitures (si dans l’emprise d’une route), de personnes à bord d’aides à mobilité motorisées (AMM), d’amoureux de la trottinette, de sportifs en patins à roues alignées, etc., selon la réglementation en vigueur.
Ces dernières années, d’autres engins électriques comme le gyropode, la gyroroue et l’« hoverboard » ont aussi fait leur apparition, puis font d’ailleurs l’objet d’une réflexion à la SAAQ. Sans oublier que la popularité grandissante du vélo a augmenté la fréquentation des pistes cyclables qui n’avaient pas été conçues pour accueillir autant de gens au départ ni pour être parcourues par des vélos et d’autres véhicules électriques circulant à plus grande vitesse.
COHABITATION HARMONIEUSE
Tous les usagers doivent donc faire preuve de civisme et de courtoisie. Voici un petit rappel de quelques règles à suivre pour pédaler en assurant la sécurité de tous.
GAINESVILLE | C’est un mardi, en milieu de journée, au stade de basketball des Gators sur le superbe campus de l’Université de la Floride. Je suis installé aux abords du court, l’esprit plongé dans mon ordinateur portable. La voix grave typique d’un géant me fait sursauter. «Salut, c’est Olivier Rioux!» Bien assis, mon regard se tourne vers le haut, encore vers le haut, toujours vers le haut. Voilà qui promet pour ma rencontre avec celui qui a été reconnu il y a trois ans par le livre Guinness des records comme le plus grand adolescent au monde.