Voici 12 personnalités qui risquent de se retrouver au «Bye Bye 2023»
Le Journal de Montréal
Entre le phénomène Barbenheimer, la montée en célébrité de Taylor Swift, le triste départ de Karl Tremblay et tant d’autres moments marquants de 2023, quelles sont les cibles qui auront inspiré les concepteurs du Bye Bye?
Dans le flot incessant de notre actualité, voici 12 personnalités qui ont de fortes chances de se retrouver dans les filets de l’équipe de l’émission de fin d’année la plus écoutée au Québec.
Ginette Reno a surpris en vendant son album C’est tout moi et son autobiographie Ginette en exclusivité dans les pharmacies Jean Coutu, ce qui a créé une controverse dans le milieu du livre. À Tout le monde en parle, Ginette Reno a commenté cette décision: «Je n’ai jamais accepté. Je ne le savais pas.» Nicolas Lemieux, à l’origine de l’entente, a d’ailleurs démenti cette affirmation à La Presse.
Dur d’imaginer un Bye Bye sans un petit clin d’œil au grand Karl Tremblay. Celui de Bernard Drainville, qui a jugé bon de chanter Toune d’automne des Cowboys Fringants au grand complet en point de presse, nous semble digne de mention.
L’entraîneur des Canadiens peut se vanter d’avoir un langage très original! Sa célèbre phrase «Faut que tout le monde joue sa game dans la game», lancée en 2022, a d’ailleurs été remise de l’avant cette année dans une publicité d’Hydro-Québec sur la transition énergétique. Décidément un poète qui s’ignore!
Dans une enquête publiée par Le Journal début novembre, on apprenait que des cadres de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM) avaient multiplié des dépenses astronomiques en voyages et restaurants. Dominique Ollivier, qui a été présidente de l’OCPM de 2014 à 2021, aurait entre autres dépensé 347$ pour un souper d’huîtres à Paris. Dans la foulée de ces révélations, elle a quitté son poste de présidente du comité exécutif de Montréal.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.