Vivre mieux, avec moins : le pari des mini-maisons
Radio-Canada
Pour Micheline Beaulieu et Normand Pelletier, la recette du bonheur se résume en une phrase : vivre mieux, avec moins. Les retraités de Saint-Jérôme se sont récemment établis dans une mini-maison à Shawinigan. Ils ont passé d’une maison de 670 mètres carrés (2200 pieds carrés) à une de 261 mètres carrés (860 pieds carrés).
Quatre télévisions, deux sets de salon, un en haut, un en bas, c’était trop! On a simplifié nos vies. On ne voulait pas passer notre temps à faire du ménage, lance Normand Pelletier.
Pour le couple, moins signifie surtout moins d’entretien et plus de temps pour faire ce qu’ils veulent vraiment.
On voulait s'amuser. On est nouvellement à la retraite. On passe plus de temps à l'extérieur avec nos raquettes, nos skis, nos vélos, affirme Micheline Beaulieu.
Visiblement, ils ne sont pas les seuls à opter pour ce mode de vie. Le fabricant de mini-maison de Trois-Rivières Athom est particulièrement en demande ces temps-ci.
Actuellement, on a une forte croissance dans les mini-maison, mini-chalets, récréotouristique, récréoforestier, camping, explique Mario Belisle, copropriétaire de l’entreprise.
Alors que le prix médian des maisons a franchi les 300 000 dollars à Trois-Rivières selon Royale Lepage, pour certains, c'est l'heure des choix.
On le voit beaucoup avec l'augmentation du prix des matériaux, les taux d'intérêt sont à la hausse actuellement. On le voit. Quand les gens nous contactent, l'aspect financier, c'est un élément important du projet, précise Sylvain Hubert, lui aussi propriétaire de Athom.
Bien que la réglementation municipale peut rendre complexe la construction de mini-maisons, certains développements y sont dédiés.