![Vivre dans deux pays en même temps : le dilemme de l'ubiquité migratoire
Vivre dans deux pays en même temps : le dilemme de l'ubiquité migratoire](https://images.radio-canada.ca/v1/ici-info/16x9/alphonse-ahola-frap.jpg)
Vivre dans deux pays en même temps : le dilemme de l'ubiquité migratoire Vivre dans deux pays en même temps : le dilemme de l'ubiquité migratoire
Radio-Canada
Pour le directeur général de l'organisme Francophonie albertaine plurielle, le choix de quitter son pays a été déchirant. Nous y avons grandi, avons fait toute une vie et nous laissons derrière une famille et notre coeur.
Cependant, son désir d'intégration dans sa nouvelle société d'accueil au Canada était sans équivoque. Je ne suis pas venu au Canada pour chercher des Camerounais, je suis venu ici pour être canadien, assure Alphonse Ahola.
Internet permet de rester connecté avec la famille et les proches, mais tout dépend de l'utilisation qu'on en fait. Il peut être facile, explique M. Ahola, de vivre entièrement sur la politique et les événements du pays qu'on a quitté. On est complètement noyé dans sa nostalgie.
À son avis, les nouveaux arrivants auraient plus à gagner à s'intéresser à ce qui se passe au Canada. Pour ce faire, la première étape est de faire le deuil de son pays d'origine. Comment le faire si vos énergies psychologiques et matérielles sont vouées à ce qui se passe au pays d’origine et hypothèque votre capacité à vous intégrer, s'interroge-t-il.