Vives réactions au rapport de la commissaire aux services en français sur la Laurentienne
Radio-Canada
Les réactions sont nombreuses à la suite de la publication du rapport de la commissaire aux services en français Kelly Burke au sujet des manquements à la Loi sur les services en français de l’Université Laurentienne dans le cadre de son processus de restructuration.
Selon Carol Jolin, président de l'Assemblée de la francophonie de l’Ontario, les conclusions de ce rapport montrent à quel point une solution de rechange à l'Université Laurentienne est nécessaire pour l’éducation postsecondaire en français dans la région.
C’est une autre preuve que la Laurentian University ne mérite pas la confiance de la communauté franco-ontarienne, indique M. Jolin.
Il affirme que la restructuration à la Laurentienne s’inscrit dans une suite de décisions en ce sens depuis 10 ans, comme l’abolition du vice-rectorat aux affaires francophones, le congédiement du coordonnateur du recrutement francophone et le manque de développement de la programmation en français au profit de l’anglais.
Il est grand temps que l’Université de Sudbury et la Laurentian se parlent pour en arriver à une entente gagnant-gagnant pour l’enseignement en français dans le Moyen Nord de l’Ontario, réclame M. Jolin.
Un constat partagé par Denis Constantineau, porte-parole de la Coalition pour une université de langue française.
Ça vient confirmer ce qu’on dit depuis le début : la Laurentienne c’est une université de langue anglaise, on a pensé à l’impact sur les étudiants et sur la communauté francophone après coup lorsque l’université a sabré ses programmes.
Il affirme que cela confirme ce que son groupe dit, notamment le besoin d’une université gérée par et pour les francophones en Ontario.
Il affirme qu’il a trouvé désolant que les ministères n’aient rien fait pour collaborer quand ils ont appris que des choses allaient mal à la Laurentienne.