Vitalité implante sa solution à la pénurie de personnel infirmier
Radio-Canada
Le Réseau de santé Vitalité lance une nouvelle stratégie de recrutement intensif de personnel de soutien – une cinquantaine au départ et si possible 80 – pour alléger la tâche du personnel infirmier et réinventer la façon d’offrir des soins aux patients hospitalisés.
Tout de suite, on fonctionne. On parvient à offrir des soins de qualité, mais c’est difficile. Les infirmières doivent faire des heures supplémentaires ou doivent travailler durant leurs journées de congé, a expliqué Sharon Smyth Okana, vice-présidente principale aux programmes cliniques et aux soins infirmiers chez Vitalité.
Cette approche inédite dans la province est mise en place pour enlever un peu de pression sur le système et le personnel infirmier, a-t-elle signalé.
« On ne peut pas soutenir un système comme ça encore bien longtemps. Il faut agir maintenant et changer la façon de faire pour être meilleur et plus efficace. On a tout ce qu’il faut pour réussir, mais ça va prendre un effort extraordinaire. »
D’où cette solution d’ajouter du personnel de soutien, un modèle déjà éprouvé en Nouvelle-Écosse et au Québec notamment.
Le préposé aux soins des patients sera intégré aux équipes, a expliqué Sharon Smyth Okana. Il travaillera en collaboration avec une infirmière et une infirmière auxiliaire. Le trio se partagera la responsabilité des prestations selon les besoins du patient.
Par exemple, le préposé sera appelé à donner le bain à un patient, ce qui libérera ses deux partenaires qui pourront alors utiliser ce temps pour bonifier les soins.
Sharon Smyth Okana espère que ce modèle sera assez populaire pour combler en partie la pénurie de personnel infirmier à travers le Réseau de santé Vitalité.
« On manque tellement de gens que nous avons besoin de mains additionnelles pour les soins aux patients. »