
Virage dans des écoles du Bas-St-Laurent: les noix et arachides maintenant permises dans les boîtes à lunch
TVA Nouvelles
TROIS-PISTOLES | Depuis la rentrée, les noix, arachides et autres allergènes sont dorénavant permis dans les boîtes à lunch et collations des élèves de plusieurs écoles du Bas-Saint-Laurent, qui misent dorénavant sur la prévention plutôt que sur l’interdiction.
À l’école primaire Litalien, à Trois-Pistoles, l’enseignante Anny Charron est particulièrement vigilante au moment de la collation.
Elle s’assure que ses élèves de quatrième année restent à leur pupitre, plutôt que de les laisser circuler librement dans la classe.
Ceux qui sont allergiques vont se laver les mains au robinet, avant et après la collation, alors que des lingettes sont à la disposition des autres élèves qui restent dans la classe.
Les enfants qui pourraient avoir des allergènes dans leur collation, provenant d’un muffin cuisiné à la maison par exemple, vont aussi aller se laver les mains et rincer leur bouche après avoir mangé.
«En début d’année, j’avoue que ça m’inquiétait un peu, je me disais qu’au moins avec les interdictions, on avait un peu plus de prise là-dessus, raconte l’enseignante. Mais après, je me suis dit que dans la vraie vie, on ne peut pas tout contrôler. Ça va être une bonne chose, par l’éducation, on va arriver à les sensibiliser davantage.»
Les mêmes règles s’appliquent le midi, au service de garde. La pandémie a beaucoup aidé à prendre ce virage puisque plusieurs habitudes, comme le lavage des mains et la désinfection des tables, étaient déjà bien implantées, raconte Marie-Diane Pelletier, la responsable du service de garde.
Il s’agit de mesures «plus simples» à mettre en place, puisque surveiller plus d’une vingtaine de boîtes à lunch le midi n’était pas toujours évident, raconte-t-elle. «Ça venait créer un faux sentiment de sécurité chez les parents», affirme Mme Pelletier.
Toutes les écoles du Centre de services scolaire du Fleuve-et-des-Lacs ont réintroduit les allergènes en début d’année, en collaboration avec les autorités régionales de santé publique. D’autres centres de services de la région ont aussi emboîté le pas.