Violences armées : le ministre Marco Mendicino dit vouloir agir pour les Montréalais
Radio-Canada
« Les gens à Montréal méritent de se sentir en sécurité dans leur communauté », a lancé jeudi le ministre fédéral de la Sécurité publique, Marco Mendicino, alors que la métropole est frappée par une vague de violences commises par armes à feu.
Durant un point de presse à Miramichi, au Nouveau-Brunswick, il a promis de continuer son étroite collaboration avec son homologue québécoise, Geneviève Guilbault, et avec la mairesse de Montréal, Valérie Plante, pour s'attaquer à cet enjeu.
Nous sommes de tout cœur avec les Montréalais et les Montréalaises. Je sais qu'il y a beaucoup de gens qui se sentent inquiets en ce moment, a-t-il dit d'emblée en prenant la parole.
Deux meurtres sont survenus à Montréal en plein jour, mardi, à 30 minutes d'intervalle. Un homme de 44 ans a été abattu dans le stationnement du centre commercial Rockland à Mont-Royal. Un deuxième homme, âgé de 50 ans, a succombé à ses blessures après avoir été atteint d'au moins un projectile d'arme à feu sur Saint-Denis, près de l'angle du boulevard De Maisonneuve.
Le ministre Mendicino a vanté jeudi les initiatives mises de l'avant par le gouvernement Trudeau, comme le projet de loi C-21 qui prévoit un gel national sur la vente, l'achat, le transfert et l'importation d'armes de poing.
Ottawa a devancé l'entrée en vigueur de l'interdiction d'importation, laquelle est entrée en vigueur la semaine dernière.
Ça [prend] des politiques intelligentes comme le projet de loi C-21 et comme augmenter les peines pour les trafiquants d'armes à feu et d'autres criminels, a soutenu l'élu fédéral.
La pièce législative, qui a été présentée à la fin mai, est toujours à l'étude à la Chambre des communes, qui a ajourné ses travaux pour une pause estivale.
Le ministre a dit qu'il souhaitait que l'adoption du projet de loi survienne rapidement, mentionnant que les armes de poing sont souvent utilisées dans des homicides.