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Violence conjugale : le Nouveau-Brunswick choisit de ne pas agir, selon l’opposition
Radio-Canada
À Fredericton, les deux partis d’opposition pressent le gouvernement d’en faire davantage pour enrayer le problème de la violence conjugale.
Selon Statistique Canada, il y a eu une hausse de 39 % du nombre d’actes de violence entre partenaires intimes signalés à la police au Nouveau-Brunswick, entre 2009 et 2021.
Les partis d’opposition demandent des investissements dans la prévention et le soutien aux organismes d’aide.
Faut pas seulement dire : "Ah ben, c’est malheureux". Il faut passer à l’action, faut faire des actions concrètes pour faire en sorte que ça n’augmente pas, mais surtout, que ça diminue, dit Isabelle Thériault, députée libérale de Caraquet.
On sait qu’il y a des campagnes de sensibilisation, mais c’est pas assez, il faut avoir vraiment un changement de culture, observe de son côté Megan Mitton, députée du Parti vert de Memramcook-Tantramar.
Les deux politiciennes estiment que Fredericton devrait en faire davantage pour assurer un financement adéquat aux organismes qui soutiennent les femmes victimes de violence conjugale.
Il faut s’intégrer davantage dans le milieu de l’éducation et aussi faut donner davantage de latitude ou de capacité aux organismes sur le terrain, dit Isabelle Thériault. Ça va prendre une volonté du gouvernement.
On sait que le gouvernement pourrait aider plus, mais fait le choix de ne pas le faire, affirme Megan Mitton.
Du côté du gouvernement, on nous a précisé par courriel que cette question de la violence conjugale était une priorité. Toutefois, on ne nous a pas accordé d'entrevue.