Vingt ans de réalisations pour le Regroupement artistique francophone de l’Alberta
Radio-Canada
Le Regroupement artistique francophone de l’Alberta (RAFA) fête ses 20 ans d'existence. « Célébrer le passé, se projeter vers l’avenir ! » est le thème retenu pour fêter cet organisme qui s'est donné pour mission lors de sa création en 2001, d'être le porte-parole officiel des arts et de la culture francophone en Alberta.
Une mobilisation des artistes de l’époque et des représentants de l’Association canadienne-française de l'Alberta (ACFA) mène à la création du Regroupement artistique francophone de l’Alberta.
Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts et le RAFA est passé d’un organisme émergeant à une structure incontournable de la diversité culturelle francophone en Alberta et dans l'Ouest canadien.
Les débuts n’étaient pas de tout repos pour cet organisme naissant, selon Mariette Rainville, sa directrice générale de 2004 à 2011. La raison pour laquelle on a fondé le RAFA était de donner aux artistes francophones une prise de parole, qu'ils soient connus et reconnus, pour qu’ils puissent en vivre, explique-t-elle.
Mais l’équipe en place à l’époque a vite compris qu’il fallait se structurer et s’organiser. Au tout début, on a commencé à développer, on a commencé à connaître les besoins , mais la demande était très importante et il y avait des demandes de tous bords, de tous les côtés, affirme-t-elle.
L'organisme s'incorpore en 2002 et devient le porte-parole officiel des arts et de la culture de l'Alberta français. En 2003, le RAFA devient également membre de la Fédération culturelle canadienne-française et grossit ainsi les rangs d'un réseau national composé de 13 organismes culturels provinciaux et territoriaux et de 7 organismes nationaux artistiques.
La fondation pour les arts de l'Alberta (Nouvelle fenêtre), confère au RAFA son statut d'organisme provincial de services aux arts lui donnant ainsi accès à son programme de financement.
En 2005, une première concertation des artistes oriente la mise en place des services de soutien à la professionnalisation artistique.
On a voulu que ce soit un organisme de service, pour pouvoir se regrouper, pour pouvoir évoluer au niveau de sa pratique professionnelle. Pouvoir être pris en charge lorsque, par exemple, un artiste émergent a besoin de certaines prestations et protections, indique Mariette Rainville.