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Vincent De Haître, encore et toujours en mode olympique
Radio-Canada
Vincent De Haître n’a pas participé à une seule course internationale de patinage de vitesse depuis les JO de Pyeongchang. Et après avoir participé aux Jeux de Tokyo, l’été dernier, en cyclisme sur piste, il est de retour sur la glace et aspire à nouveau au podium.
Cette semaine à Calgary, le Franco-Ontarien tentera de se faire une place au sein de l’équipe nationale dans le but de participer aux quatre Coupes du monde de l’automne.
Mais d’ici là, il n’a pas le droit de porter le maillot canadien. Une situation pour le moins particulière qui le fait sourire.
Je n’ai pas la permission de courir dans le maillot de l’équipe, mais c’est bizarre qu’ils m’aient demandé de porter le chandail canadien pour les entrevues, a rigolé le vice-champion du monde du 1000 m en 2017. Je me suis acheté un skin suit à bon prix de quelqu’un en Colombie-Britannique. J’avais communiqué avec une compagnie aux Pays-Bas, mais ils n’avaient rien à ma taille, sauf aux couleurs de la Frise, une province de la Hollande. Et c’est clair que c’est un uniforme des Pays-Bas. Alors je leur ai dit : ‘'Excusez-moi, je ne peux pas.’' Je ne pouvais pas arriver et patiner avec ça aux essais canadiens. J’aurais trouvé ça drôle, mais ce n’est pas la sorte d’attention que je recherche.
De Haître patinera donc dans un maillot noir avec les manches rouges, mais n’affichera aucun logo.
Même si j’avais voulu porter un maillot de 2017, il aurait fallu que je recouvre tous les logos de commanditaires, a expliqué l’athlète de Cumberland. Mais Radio-Canada sera ici cette semaine et ils voudront que je porte le maillot canadien pour le tournage. Je peux le porter pour les médias, mais pas en course. Les règles sont écrites pour la norme, mais moi, je me sens comme un compétiteur. J’étais avec l’équipe à un haut niveau, je reviens et j’ai le droit de m’entraîner avec l’équipe, mais mon brevet est avec Cyclisme Canada. Je n’ai pas de brevet de Patinage de vitesse Canada en ce moment. Mais ce n’est qu’une anecdote, ce n’est pas important pour moi.
Ce qui compte surtout pour lui, c’est de retrouver ses sensations sur glace et une saine compétition avec ses coéquipiers, de nouveaux visages pour la plupart.