Victime d’un viol, un hôpital montréalais la rejette car elle parle français
Métro
Après avoir été sexuellement agressée par un ami lors d’une soirée de juillet 2020, cette Montréalaise n’était pas au bout de ses peines. Car dans la foulée de son agression, celle-ci n’a pas pu bénéficier du soutien médical d’un centre hospitalier de la métropole pour la simple raison qu’elle s’exprime en français.
Le juge Alexandre Dalmau est revenu sur cet incident invraisemblable – mais qui a bel et bien eu lieu – vendredi au palais de justice de Montréal, alors que l’agresseur de la victime a lui été condamné à 18 mois de prison, rapporte La Presse.
Le nom de l’établissement n’a pas été mentionné par le juge qui a relaté ces faits inquiétants.
Dans un second temps, après avoir été refusée par un premier hôpital pour des critères linguistiques, la femme se serait orientée vers un autre établissement où elle a également essuyé un refus, justifié cette fois par l’absence de trousse médico-légale pour les victimes d’agression sexuelle.
Le juge a statué que l’agresseur, Martin Jolicœur, un résident de Lachine âgée de 45 ans, a abusé de la confiance et de la vulnérabilité de la victime, qui l’avait clairement informé qu’elle ne souhaitait pas avoir de rapport sexuel avec lui.
Cette soirée-là, les deux amis s’étaient retrouvés dans un appartement avant de se rendre dans un bar pour jouer au billard. De retour à l’appartement, la victime s’était assoupie avant de se réveiller, et de réaliser que l’homme était en train de la pénétrer.
Paniquée, cette dernière a quitté les lieux et contacté le 911, avant de subir une série de revers dans les établissements de soins.