Veston et cravate requis pour les élus en télétravail dans le parlement hybride
Radio-Canada
Les députés de la Chambre des communes ont été informés qu'ils doivent respecter le code vestimentaire du parlement, même s'ils siègent à distance dans la nouvelle version hybride des débats.
Le vice-président de la chambre, Chris D'Entremont, s'est assuré de rappeler aux députés qu'il n'était pas question de faire l'impasse sur le décorum, peu importe s'ils participent aux séances depuis leur bureau ou le confort de leur domicile en raison de la pandémie de COVID-19.
De plus, le président a prévenu les députés qu'il ne permettrait pas le port de masques affichant des messages. Il demande aux élus de porter des couvre-visages neutres.
Certains députés ont déjà arboré des masques avec divers messages et même certains faisant la promotion d'entreprises privées.
Selon la nouvelle version hybride du parlement, les députés peuvent choisir de participer aux débats en personne ou à distance, par visioconférence.
Les élus en télétravail n'auront pas à porter de masque, mais ils doivent respecter le code vestimentaire, ce qui veut dire porter le veston et la cravate dans le cas des hommes. Ils devront aussi s'assurer qu'aucun accessoire ne soit visible à l'écran et que le décor derrière eux soit neutre.
Ce rappel du vice-président Chris D'Entremont réveille le souvenir des incidents survenus lors de la précédente session parlementaire quand le libéral William Amos est apparu nu à l'écran, par accident. Un mois plus tard, il s'était aussi fait prendre en train d'uriner, encore une fois devant l'écran.
Une capture d'écran du premier incident impliquant M. Amos avait abondamment circulé. Le vice-président a bien averti les élus de ne pas prendre de telles images de leurs collègues, tout comme il leur est interdit de se photographier l'un et l'autre à l'intérieur de la chambre.
Au moment de voter pour poursuivre la formule du parlement hybride, le Parti conservateur et le Bloc québécois s'y étaient opposés. Les deux partis dénonçaient le fait que lors de la précédente session, les ministres étaient trop rarement présents en chambre pour faire face aux questions.