Vers une meilleure valorisation des camps de jour
Radio-Canada
Un regroupement d’acteurs du milieu des camps de jour au Québec interpelle le gouvernement pour rappeler qu’ils font partie de l’équation pour de nombreux parents en quête de conciliation travail-famille même durant l’été. La question du financement est un enjeu principal, mais ce regroupement vise aussi une amélioration des normes dans ce milieu.
On a besoin de services, de ressources, pour aider les camps de jour et faire partie de l’accompagnement scolaire que reçoivent les jeunes à l’école qui prend fin abruptement durant l’été, fait valoir Éric Beauchemin, directeur général de l’Association des camps du Québec (ACQ).
Lors du Forum québécois du loisir, jeudi, l’Association des camps du QuébecACQ ainsi que six autres partenaires, comme le Conseil québécois du loisir, ont remis une déclaration commune pour valoriser les camps de jour et assurer leur avenir.
Les camps de jour s’inscrivent dans l’offre globale de loisir, ils sont essentiels pour assurer la conciliation famille-travail, peut-on y lire comme l'un des cinq principes de cette déclaration.
L’Association des camps du QuébecACQ et ses partenaires sont en faveur de l’instauration d’une autorisation d’opération, donc un permis, pour les camps de jour privés.
Il y a beaucoup d’enfants qui doivent être encadrés dans un contexte camp de jour, mais il n’y a pas autant de normes. Il faut aller un peu plus loin dans les attentes minimales pour ces normes, poursuit Éric Beauchemin.
D’après lui, 50 % des jeunes de 5 à 12 ans au Québec fréquentent un camp de jour, qu’il soit municipal ou privé.
Le financement doit être au rendez-vous pour nous aider à atteindre les objectifs, ajoute le directeur général de l’Association des camps du QuébecACQ.
La ministre déléguée à l'Éducation et ministre responsable de la Condition féminine, Isabelle Charest, a participé au Forum québécois du loisir, présenté de façon virtuelle.