Vedette de la série «Les armes»: Vincent-Guillaume Otis a eu le luxe de se faire rare après «District 31»
TVA Nouvelles
Après le succès de District 31, Vincent-Guillaume Otis voulait décrocher et se faire oublier un peu.
Deux ans après la fin de la quotidienne, le comédien retrouve un plateau, celui de la série annuelle Les Armes, de TVA, dont il est la vedette avec Eve Landry et François Papineau.
Vincent-Guillaume savait depuis un moment qu’il reviendrait sous les feux de la rampe dans Les Armes. Il a eu le «luxe» de se déposer un moment, de retourner au théâtre et même de jouer dans un film après le marathon de cinq saisons de District 31, la fiction écrite par Luc Dionne dans laquelle il était le sergent-détective Patrick Bissonnette.
«Fabienne [Larouche] et Michel [Trudeau] m’ont fait le beau cadeau de m’offrir ce rôle, de m’offrir un retour à la télé. On ne se le cachera pas, il n’y a jamais rien d’acquis, mais en finissant District ils m’ont offert ce rôle et ils m’ont offert le luxe de me retirer. Je savais qu’il allait y avoir ça», a raconté le comédien, lundi, en marge du dévoilement de la distribution.
«Mon but était de prendre un an pour me préparer pour ce personnage-là. C’est beaucoup d’entraînement. La première partie, j’ai fait beaucoup d’entraînement de boxe. Je voulais un entraînement très dur [...] avec l’idée de rigueur, de travail, de discipline, se lever tous les matins», a-t-il ajouté, disant avoir lu énormément sur le travail de soldat et avoir visité la base de Valcartier, dans la région de Québec. Il a arrêté la boxe après avoir «beaucoup trop maigri» et a repris de la masse au gym.
D’emblée «pacifiste» et «contre la guerre», Vincent-Guillaume Otis a toutefois nuancé l’idée qu’il se fait des soldats et de leur travail.
«L’armée est devenue pour moi moins l’idée d’un organe qui va se battre. Elle est là aussi pour le maintien de la paix et pour le maintien d’un équilibre dans le monde.»
Les soldats canadiens, a-t-il donné en exemple, soutiennent des communautés quand il y a des inondations ou des feux de forêt majeurs, ils ne font pas que les combats.
Pour donner de l’authenticité au personnage qui a été blessé au front, Vincent-Guillaume Otis a suggéré une cicatrice qui s’étend de son cou à son épaule, ce qui nécessite chaque jour du temps pour le maquillage.