Variole simienne: la moitié de la population inquiète
Le Journal de Montréal
Près de la moitié des gens au pays sont inquiets face à la montée des cas de variole simienne, mais plusieurs estiment que la Santé publique maitrise bien la situation, a rapporté Global News.
• À lire aussi: La période d’isolement est longue, mais nécessaire selon la Dre Tam
C’est ce qu’a révélé un récent sondage Ipsos mené pour le compte de Global News. Ainsi, bien que 55 % des personnes sondées craignent l’arrivée de ce virus au pays, 67 % estiment que les autorités sanitaires fédérales font bien leur travail.
Au Québec, où la majorité des cas sont enregistrés, 76 % des personnes trouvent que la Santé publique agit assez rapidement pour maitriser la propagation du virus.
«Je pense que les gens sont inquiets pour d’autres choses présentement, comme le coût de la vie et le conflit en Europe», a expliqué le vice-président des affaires publiques chez Ipsos, Gregory Jack.
Ce dernier pense également que la réponse gouvernementale face à la COVID-19 depuis deux a pour effet de rassurer la population. «[On] a une bonne idée de ce que le gouvernement est capable lorsqu’il doit gérer ce genre de choses», a-t-il précisé.
L’étude a également révélé que les personnes âgées craignent plus la variole simienne que les jeunes. En effet, 61 % des 55 ans et plus se disent inquiet face à ce virus alors que ce nombre s’élève à 56 % chez les 18-34 ans et 48 % chez les 35-54 ans.
Selon Don Vinh, infectiologue et microbiologiste médical au centre de Santé de l’Université McGill, les aînés craignent plus ce nouveau virus puisqu’ils se rappellent l’époque où ils devaient être vaccinés contre la variole.
«Ils sont encore marqués par la variole», a-t-il mentionné en expliquant que les similarités entre cette maladie et la variole simienne peuvent laisser croire les personnes plus âgées qu’il y a un risque d’impact sur la population.
Nouveaux médecins forcés de travailler au public: potentiellement discriminatoire, reconnaît Legault
Forcer les nouveaux médecins formés au Québec à travailler au public durant quelques années serait discriminatoire, reconnaît François Legault. Son gouvernement est tout de même prêt à aller de l’avant, en imposant la clause dérogatoire.