Variole simienne au N.-B. : les partis d’opposition réclament plus de sensibilisation
Radio-Canada
Le Nouveau-Brunswick a rapporté vendredi son premier cas confirmé de variole simienne. La santé publique se fait rassurante en disant que des mesures sont mises en place pour limiter la propagation du virus. Les partis d'opposition lui demandent cependant d'en faire plus, surtout en matière de sensibilisation.
Le Nouveau-Brunswick a rapporté au début de juin son premier cas possible de variole simienne, en soirée, par voie de communiqué de presse. Puis, vendredi dernier, il a annoncé le premier cas confirmé, encore par voie de communiqué, en soirée.
La santé publique présente sur son site web des renseignements au sujet de la variole simienne, mais les libéraux et les verts jugent qu’elle devrait aussi donner des conférences de presse de temps en temps.
C'est certain que la population ne veut pas nécessairement avoir des conférences de presse tous les jours sur tous les enjeux. Mais dans cet exemple-ci, depuis quand même un certain temps, c'est un enjeu au niveau international et canadien, affirme le député libéral d’Edmundston—Madawaska-Centre, Jean-Claude D'Amours.
C'est la façon dont beaucoup de gens reçoivent leur information et que les journalistes reçoivent l'information. Et on a vu depuis plusieurs mois qu'on n'a pas de conférence de presse avec la COVID-19, on n'a pas de conférence de presse avec beaucoup de choses, ajoute la députée verte de Memramcook-Tantramar, Megan Mitton.
Au Nouveau-Brunswick, le vaccin contre la variole simienne est réservé aux contacts rapprochés des personnes qui ont contracté le virus.
Les critères sont plus restrictifs qu'en Ontario et au Québec, où sont concentrés la majorité des cas au pays. Ces provinces offrent le vaccin à certains groupes plus fortement touchés, dont les hommes qui ont des relations sexuelles avec plus d'un homme.
Jean-Claude D'Amours croit que la santé publique doit revoir son approche et élargir l'accès au vaccin au besoin.
La santé publique devrait faire le travail d’analyse. Et puis, si le besoin se fait sentir qu’il faut élargir le spectre, s’assurer qu’un plus grand nombre de personnes et de groupes aient accès, ce ne serait certainement pas mal, estime Jean-Claude D'Amours.