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Variant Omicron : baisse notable du nombre de cas en Afrique du Sud
Radio-Canada
Un déclin marqué du nombre de nouvelles infections à la COVID-19 depuis quelques jours en Afrique du Sud pourrait signaler que le pire de la vague du variant Omicron est maintenant passé, croient des experts médicaux.
Les bilans quotidiens peuvent être influencés par plusieurs facteurs et ne sont donc pas d'une fiabilité à toute épreuve, mais ils portent pour le moment à croire que le nombre d'infections par le variant Omicron chute rapidement quand la déferlante commence à se retirer.
L'Afrique du Sud se trouve aux premiers rangs de la vague Omicron. Les yeux de la planète sont rivés sur elle pour voir comment la situation y évolue et essayer de deviner ce que l'avenir pourrait nous réserver.
Après un sommet de près de 27 000 nouveaux cas à l'échelle nationale jeudi dernier, on a recensé 15 424 nouvelles infections mardi. Dans la province du Gauteng – qui est la plus peuplée d'Afrique du Sud avec 16 millions d'habitants et qui comprend Johannesburg, la plus grande ville du pays, et la capitale Pretoria –, le déclin a commencé plus tôt et s'est poursuivi.
Après avoir dénombré 16 000 nouvelles infections le 12 décembre, le Gauteng n'en rapportait plus qu'environ 3300 mardi. Environ 90 % des nouvelles infections dans le Gauteng depuis la mi-novembre seraient attribuables au variant Omicron, selon des tests.
Une chercheuse de l'Université de Witwatersrand, Marta Nunes, a expliqué à l'Associated Press que la vague Omicron a été courte et qu'elle n'a pas été très grave en ce qui concerne les hospitalisations et les décès.
Le variant a maintenant été détecté dans 89 pays, selon l'Organisation mondiale de la santé.
Des experts ont craint que le système de santé de l'Afrique du Sud s'effondre face à l'assaut d'Omicron, même si le variant semble causer des symptômes moins graves et entraîner moins de décès.
Il faut toutefois faire attention avant de conclure que ce qui se produit en Afrique du Sud se répétera ailleurs, préviennent des experts, puisque la situation de chaque pays est différente.