Vanessa Gilles à l’aube d’une saison où tout est à créer
Radio-Canada
Vanessa Gilles disputera son premier match dans son nouvel uniforme de l'Angel City FC, vendredi, contre le Courage de la Caroline du Nord en ouverture de la saison de la National Women’s Soccer League (NWSL).
En entrevue à CBC cette semaine, la Québécoise a admis que les objectifs des joueuses et de l’organisation sont élevés pour son équipe d’expansion.
Nous voulons être meilleures que toutes les autres équipes d’expansion ont été, dit-elle sans détour. Le défi que l’on s’est donné, c’est de faire les éliminatoires à la fin de la saison. On travaille pour ça, ce ne sera pas parfait, mais je sens que nous sommes une bonne équipe.
La joueuse ne cachait pas son enthousiasme sur les médias sociaux quelques heures avant l'affrontement.
Qui d'autre est emballé par ce premier match historique à domicile? a-t-elle écrit.
Le désir de l’équipe d’être compétitive dès sa première saison se ressent dans la qualité des joueuses qui ont été recrutées. Outre Vanessa Gilles, dont le contrat avec les Girondins de Bordeaux a été racheté par l'Angel City FC, on retrouve aussi la milieu de terrain Savannah McCaskill et l’attaquante Christen Press, double championne de la Coupe du monde qui jouait à Manchester United.
Toutes les joueuses arrivent avec leur bagage et leur expérience, mais se retrouvent aussi au sein d’une équipe ou tout est à créer.
La beauté d’être une nouvelle équipe, c'est que tout le monde est devant une page blanche, souligne la joueuse originaire de Châteauguay. Habituellement, quand tu arrives dans une équipe, il y a déjà des groupes et des routines auxquels on doit s’adapter. C'est rafraîchissant de les créer ensemble, de se faire notre propre routine et de voir ce que tout le monde peut apporter individuellement au groupe. Heureusement, tout le monde a la même façon de voir les choses. Je crois que ce sera une belle saison.
Lorsqu’elle s’est jointe à l'Angel City FC en décembre dernier, Vanessa Gilles n’a pas caché que les valeurs d’égalité et d’inclusion prônées par ses célèbres propriétaires l’ont convaincue de quitter Bordeaux.