Vandalisme antidémocratique dénoncé à Drummondville
Radio-Canada
Des candidats de la Ville de Drummondville dénoncent les actes de vandalisme qui se multiplient depuis le début de cette campagne électorale municipale.
Le vandalisme des pancartes électorales est un phénomène courant au Québec, mais la Ville de Drummondville y avait échappé jusqu'ici. Toutefois, la donne a changé. Graffitis, démolition ou encore, messages agressifs, sont des phénomènes qu'on peut voir dans les rues.
Yves Grondin se présente au poste de conseiller. Depuis qu'il a donné son appui à la candidate à la mairie, Stéphanie Lacoste, plusieurs de ses pancartes ont été vandalisées. On peut lire sur l'une d'elles les mots parasite systémique. Il qualifie la situation de hors-norme après avoir reçu plusieurs messages sur les réseaux sociaux.
Le niveau de langage n'est vraiment pas fin et intimidant. Des attaques personnelles qui sont faites, c'est ce dont je suis victime en ce moment. L'idée c'est de garder la tête hors de l'eau. Mais en même temps c'est de dénoncer ce type de langage qui n'est pas constructif. C'est des attaques personnelles qui inquiètent nos amis et nos familles , conclut Yves Grondin.
Au cours du long règne de 26 ans de l'ancienne mairesse de Drummondville, Francine Ruest-Jutras, celle-ci était réélue sans opposition, laissant peu de places aux affrontements entre les candidats à la mairie.
À la suite de son départ, en 2013, le maire Alexandre Cusson lui avait succédé en remportant une vaste de majorité des voix. Il avait été réélu par acclamation en 2017.
En 2020, l'actuel maire sortant de Drummondville, Alain Carrier, a pris les rênes de la ville, une fois de plus, sans opposition.