Vancouver a les loyers les plus chers et les logements les plus rares du Canada
Radio-Canada
La région de Vancouver affiche les loyers les plus élevés et le nombre de logements vacants le plus faible de toutes les grandes zones métropolitaines du Canada, selon la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL).
Au fur et à mesure que nous avons vu l'économie locale s'améliorer, nous avons vu la migration augmenter et nous avons vu les étudiants revenir dans la région. Tous ces facteurs augmentent la demande et se combinent pour faire baisser le taux d'inoccupation, explique Éric Bond, spécialiste principal à la Société canadienne d'hypothèques et de logementSCHL.
Au niveau national, le loyer moyen d'un logement de deux chambres à coucher a augmenté de 3 % l'an dernier, selon la Société canadienne d'hypothèques et de logement.
Celle-ci ajoute que le loyer mensuel moyen d'un logement locatif traditionnel de deux chambres dans les zones étudiées est passé à 1167 $ en 2021.
Les centres de plus d'un million d'habitants affichant les loyers moyens les plus élevés demeurent Vancouver (1824 $) et Toronto (1679 $) et celui avec le plus faible est Montréal (932 $).
La Société canadienne d'hypothèques et de logementSCHL a indiqué qu'un Vancouverois gagnant le salaire moyen pour la région qui loue un appartement locatif traditionnel de deux chambres doit travailler en moyenne 198 heures par mois (49,5 heures par semaine) pour respecter le seuil d'abordabilité, soit maintenir le loyer mensuel à 30 % de son revenu brut.
Cette personne doit travailler plus qu'à temps plein ou a besoin d'un deuxième locataire dans le logement avec elle pour que le loyer soit abordable, a déclaré Bob Dugan, économiste en chef de la Société canadienne d'hypothèques et de logementSCHL.
La disparité est encore plus grande quand on arrive aux 20 % [de salariés] les moins bien rémunérés, alors c'est quelque chose qui nous préoccupe.
D'autre part, le loyer d'un appartement de deux chambres en copropriété à Vancouver est de 2498 $