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Val-d’Or se recueille pour les femmes autochtones disparues ou assassinées
Radio-Canada
La communauté de Val-d’Or s’est réunie pour une vigile, lundi soir, dans le cadre de la Journée de commémoration nationale des femmes autochtones disparues ou assassinées.
L’événement était organisé pour une huitième année par le Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or. Des dizaines de personnes, la plupart arborant le rouge en guise de solidarité, ont participé à cette vigile à la chandelle marquée par des prières, des chants traditionnels et des moments de recueillement.
Ce qu’on veut dire par cet événement, c’est qu’on n’oublie pas ces femmes et on supporte les familles qui cherchent encore leur tante, leur cousine, leur mère, leur soeur disparue, précise Édith Cloutier, directrice générale du Centre d’amitié autochtone de Val-d’Or. C’est un bon moment pour se recueillir et réfléchir ensemble sur le sort de ces femmes et aussi celui des peuples autochtones.
La famille de Sindy Ruperthouse, cette femme de Pikogan disparue à Val-d’Or depuis 2014, a participé une fois de plus à l’événement. Son père, Johnny Wylde, ne cache pas sa frustration devant la lenteur de l’enquête.
Ça fait un an qu’on n’a pas eu de nouvelles des enquêteurs. Il n’y a rien qui avance. On dirait que c’est dans les tablettes et que la poussière se ramasse là. Qu’ils me le disent s’ils ont arrêté l’enquête, a-t-il lancé.
M. Wylde, qui a lui-même multiplié les recherches au fil des années, avoue qu’il ne s’attend pas à pouvoir retrouver sa fille vivante.
Non, ça fait longtemps qu’elle nous aurait donné signe de vie. Mais si vous savez quelque chose, venez nous le dire. On veut pouvoir retrouver son corps et le ramener chez nous, a-t-il ajouté.