Val-d’Or accueille le Festival de ballon-balai des Premières Nations
Radio-Canada
Une centaine d’équipes ont convergé vers Val-d’Or depuis jeudi pour le traditionnel Festival de ballon-balai junior des Premières Nations.
Cet événement destiné aux enfants et adolescents est l’un des cinq rassemblements sportifs organisés chaque année à Val-d’Or par le Regroupement régional des sports de la Nation crie. Ils regroupent des équipes cries, mais aussi anishnabes et attikameks.
Pour Charly Washipabano, coordonnateur de programmes pour l'organisation, ces pèlerinages sportifs vers Val-d’Or demeurent très populaires dans les communautés.
« Quand on a eu la chance de les reprendre après la pandémie, le monde avait hâte. Dès qu’on ouvre les inscriptions, le monde se ''garroche'' assez vite. Quand on fait nos tournois dans notre région, on voit pas mal le même monde tout l'hiver. De voir des gens des autres communautés, c’est différent de ce qu’on vit pendant l’année. »
L’organisation ne cache pas avoir dû composer avec des problèmes de logistique pour cet événement, qui se tient alors que la glace de l’aréna Kiwanis n’est pas disponible en raison des travaux de réfection. Des matchs sont joués à Senneterre, Malartic et Barraute. Plusieurs équipes ont aussi dû annuler leur participation, faute de places suffisantes en hébergement.
Nos événements continuent à grossir, ajoute M. Washipabano. On essaie de limiter un peu le nombre d’équipes, mais c’est sûr qu’on veut permettre au plus de monde possible de jouer. Des hôtels, c’est sûr qu’il en manque. Des gens se retrouvent à coucher à Amos ou à Rouyn. C’est normal d’avoir des équipes qui annulent, mais cette année, on entend beaucoup la raison du manque de chambres dans le coin. Déjà que c’est loin de descendre ici, ça devient difficile pour certains.
L’organisme Tourisme Val-d’Or travaille étroitement avec les organisateurs du Festival pour répondre au maximum de leurs besoins logistiques. La directrice générale Nancy Arpin souligne que les retombées de tous les événements sportifs demeurent importantes, notamment pour les restaurants et les hôtels.
La pénurie de main-d'œuvre et la perte de certains lieux d’hébergement à Val-d’Or au cours des dernières années viennent cependant compliquer la tâche.
C’est sûr que ça demande un peu plus de logistique et de gymnastique pour les hôteliers, avance Mme Arpin. On essaie de leur communiquer les dates des événements le plus tôt possible pour qu’ils fassent des approches auprès de leurs clients réguliers et libèrent le plus de chambres possibles. Sans dire qu’on a nécessairement besoin d’un autre hôtel à Val-d’Or, disons que quelques chambres de plus ne feraient pas de tort à certains moments dans l’année.