Vague de vandalisme en Mauricie
TVA Nouvelles
Depuis un mois, les cas de vandalisme se multiplient en Mauricie, particulièrement dans le secteur de Maskinongé où de nouveaux méfaits ont été recensés cette fin de semaine.
Les vitres brisées et les pneus crevés se compte par dizaines à Louiseville, Yamachiche et maintenant à Trois-Rivières.
Fernando Vasquez fait partie des victimes de ces méfaits. Sa voiture a été endommagée au cours des dernières heures. «Ça m'inquiète, ça ne m'était jamais arrivé et je ne sais pas si ça va se reproduire dans le quartier», a confié le résident du secteur Pointe-du-Lac, à Trois-Rivières.
Cette vague de vandalisme a commencé il y a plus d'un mois dans les secteurs de Louiseville et Yamachiche. «Le tout a commencé avec des crevaisons sur des voitures stationnées, notamment un véhicule au Tigre Géant [de Louiseville]. Souvent, c'était un ou deux pneus. C'était évident que c'était du vandalisme», a raconté un remorqueur, Stéphane Liepinaitis.
Ce dernier, qui travaille pour Remorquage Ferron, a d’ailleurs vécu aux premières loges les méfaits des vandales. «Je me suis levé un matin pour démarrer mon véhicule, et je me suis rendu compte du bris dans la vitre. J'entre à l'intérieur. C'était évident que c'était du vandalisme, un projectile puissant.»
Le garagiste Alain Plante de Louiseville a été particulièrement occupé en raison du vandalisme. «Il y a trois semaines environ, on a eu plusieurs cas. En quelques jours, on a eu une dizaine de véhicules endommagés, des pneus fendus dans les flancs. Depuis une semaine, c'est plus tranquille», a raconté le propriétaire du Garage Alain Plante.
La Sûreté du Québec a ouvert une enquête. «Les gens n'appellent pas toujours pour ce type de délit. C'est difficile d'avoir le portrait réel de la situation. Je sais qu'une enquête est en cours pour voir si ce n'est pas la même personne qui a commis ces méfaits-là. On invite la population à ne pas hésiter à communiquer avec nous. On aime mieux se déplacer pour faire les vérifications inutilement plutôt que d'y aller le lendemain et constater des méfaits parce que les gens n'ont pas voulu nous déranger», a affirmé le porte-parole de la Sûreté du Québec, Marc Tessier.
Pour l'instant, à la Police de Trois-Rivières, les plaintes pour vandalisme sont considérées comme isolées.