Vague de mercis aux éducatrices
TVA Nouvelles
Des centaines de parents ont publié une photo en appui aux éducatrices de leur enfant sur les réseaux sociaux dans les derniers jours, un mouvement qui a pris une tournure virale.
« Si le CPE n’est pas là, moi je ne peux pas être au travail. Et si je ne suis pas là, elles [les victimes] font quoi ? » témoigne Caroline Deschênes, 33 ans.
Cette mère de Baie-Comeau, qui a notamment une fille de 3 ans en CPE, travaille dans un organisme qui vient en aide aux victimes de violence conjugale.
Elle fait partie des centaines, et peut-être même des milliers de parents qui ont publié une photo d’eux avec un petit mot d’appui aux éducatrices de la garderie de leur enfant pour rappeler que sans elles, les parents ne pourraient travailler et rendre service à la société, dans beaucoup de cas.
L’initiative a été lancée par l’Association québécoise des centres de la petite enfance (AQCPE), qui est aux prises avec une grave pénurie de main-d’œuvre et même des ruptures de service.
Les éducatrices en CPE négocient actuellement avec le gouvernement. L’AQCPE n’est toutefois pas à la table de négociation.
« Les parents le voient, qu’ils perdent leurs éducatrices au profit d’autres milieux », explique la directrice générale, Geneviève Bélisle.
L’ampleur du mouvement est difficile à chiffrer car les internautes ont utilisé plusieurs hashtags et orthographes différents.
« Ça a été beaucoup plus viral qu’on s’y attendait », s’étonne Mme Bélisle.