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Vague de criminalité dans les transports d’Edmonton, il faut agir selon des syndicats
Radio-Canada
Selon deux syndicats, la réduction des patrouilles par les forces de police dans le réseau de train léger sur rail (LRT) d’Edmonton, conjuguée aux absences de membres du personnel, a provoqué une vague de criminalité dans le réseau de transports en commun.
La section 569 de l'Amalgamated Transit Union (ATU) et la section 30 du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), qui représentent respectivement les employés des transports en commun et certains employés de la Ville d'Edmonton, demandent que la Municipalité prenne davantage de mesures.
Ils réclament plus de pouvoirs pour les agents de la paix ainsi que le soutien renforcé du Service de police d'Edmonton (EPS), afin d'assurer la sécurité dans le réseau de transport et aider les agents de la paix débordés.
Steve Bradshaw, président de la section 569 de l’Amalgamated Transit UnionATU, souligne par exemple que le nombre d’appels liés à la possession d’armes est passé de 319 à 389 entre décembre 2020 et décembre 2021.
Les appels concernant les problèmes de drogues ou les surdoses montent également en flèche, ajoute-t-il.
Les infractions dans le réseau de train et d'autobus ont augmenté d'environ 30 % entre décembre 2020 et mars 2021.
Au printemps dernier, la Ville d'Edmonton a donc lancé des patrouilles conjointes pour tenter d'enrayer ces problèmes. Chaque patrouille rassemblait trois agents de la paix du transport et trois agents de police.
Steve Bradshaw déplore qu'elles aient été arrêtées depuis.
Il n'y a pas de soutien régulier de la part de l'Service de police de la Ville d’EdmontonEPS dans le réseau de transport, critique-t-il.