Vaccination obligatoire : le gouvernement Houston se prépare à manquer de personnel
Radio-Canada
Le premier ministre de la Nouvelle-Écosse et certains membres de son Cabinet s’attendent à ce que des centaines d’employés du secteur public provincial soient bientôt suspendus s’ils ne sont toujours pas vaccinés contre la COVID-19.
Le gouvernement provincial emploie plus de 80 000 travailleurs, dont les professionnels de la santé, les enseignants, les agents correctionnels. Ces travailleurs ont moins de deux semaines pour prouver qu’ils sont complètement vaccinés ou qu'ils sont en voie de le devenir.
La date limite du 30 novembre approche. Le premier ministre affirme que son gouvernement se prépare à manquer de personnel.
Tim Houston reconnaît que le manque de personnel n’est pas une bonne chose, mais il souligne que la politique de vaccination obligatoire des employés du gouvernement est imposée pour protéger le public. Il dit être convaincu que c’est une bonne décision.
Le ministère de la Santé a présenté mercredi les taux de vaccination des certains groupes d’employés. Les données suivantes remontent au 16 novembre :
La ministre de l’Éducation, Becky Druhan, a déclaré qu’elle est très satisfaite du taux de vaccination du personnel scolaire. Elle a dit croire que ces employés prennent la vaccination au sérieux et qu’ils ont fait une bonne chose.
Quant au fait que 25 % des travailleurs en éducation n’avaient pas encore dévoilé leur statut vaccinal, la ministre affirme que plusieurs raisons peuvent expliquer cela, dont l’absence de certains employés. Elle ajoute qu’il leur reste encore du temps pour fournir ces renseignements.
Becky Druhan reconnaît que des employés non vaccinés dans le secteur de l’éducation seront peut-être suspendus après le 30 novembre. Elle dit que des solutions de rechange sont préparées pour répondre à des problèmes de ce genre.
La ministre de la Santé, Michelle Thompson, s’attend aussi à la suspension d’employés dans son domaine. Elle souligne que le système de santé peut aussi être perturbé en cas d’éclosions de COVID-19 ou si un nombre important de travailleurs de la santé contractent cette maladie.