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Vélirium : le retour des casse-cous au Mont-Sainte-Anne
Radio-Canada
Les cyclistes les plus casse-cous de la planète ont eu le temps de s’ennuyer du Mont-Sainte-Anne. Après trois ans de pause forcée, le Vélirium est de retour de vendredi à dimanche.
Incontournable du circuit de la Coupe du monde de vélo de montagne depuis 1991, l’événement n’a visiblement rien perdu de son lustre aux yeux des participants.
Meneur au classement de la Coupe du monde de descente, le Français Amaury Pierron ne cache pas sa joie de retrouver les rochers immenses du Mont-Sainte-Anne.
Ça fait plaisir d’être ici. Il y a toujours une bonne atmosphère. Tout le monde a le sourire et la piste est quand même sacrément réputée, lance celui qui avait grimpé sur la 3e marche du podium des Championnats du monde tenus au même endroit, en 2019.
Simple spectateur à l’époque, le Québécois Gabriel Néron, champion canadien de descente, vivra pour sa part son premier Vélirium comme participant. C’est excitant et un peu épeurant quand même. C’est une piste assez longue et difficile. Ça va être physique.
Si le réputé parcours de descente suit la même ligne sur la montagne que par le passé, des nouveautés ont tout de même été ajoutées pour surprendre les athlètes, précise Serge Veuthey, dont l’entreprise, Vélosolutions, élabore les pistes.
Quant au cross-country, la portion la plus difficile du parcours des derniers Vélirium, une montée surnommée La Béatrice, a été abandonnée, cette année, laissant place à plusieurs sections techniques plus courtes. Les athlètes semblaient y trouver leur compte, jeudi.
J’adore le nouveau parcours. C’est plus compact. Ça amène plus de sections naturelles et beaucoup de stop-and-go, s’est réjoui le Québécois Léandre Bouchard.
Native de Saint-Ferréol-les-Neiges, Roxanne Vermette avait eu la chance de participer aux Mondiaux, il y a trois ans, au Mont-Sainte-Anne, chez les juniors. Elle attendait toutefois impatiemment cette deuxième occasion de concourir dans les sentiers de son enfance.