US Open: en plein cœur de New York, Leylah Fernandez est une star
Le Journal de Montréal
NEW YORK | À quelques pas du Rockefeller Center, en plein cœur de New York, Leylah Fernandez est en vedette. Lululemon, la marque canadienne qui l'habille sur les terrains depuis deux ans, a tapissé sa boutique la plus en vue, celle de la 5th Avenue, de photos et vidéos de la jeune joueuse de tennis québécoise.
L'idée n'a rien d'innocent, alors que s'amorçaient lundi les matchs du grand tableau des Internationaux des États-Unis. Marque prisée notamment pour ses fameux leggings, Lululemon souhaite percer le marché du tennis, a expliqué récemment au magazine Forbes Michelle Davies, qui est la vice-présidente du volet sportif et des partenariats de la compagnie.
Pour l'instant, dans le tennis féminin, Lululemon a tout misé sur Leylah, 21 ans et 26e mondiale. Du côté masculin, la marque vient de s'associer au jeune Ethan Quinn qui, à 20 ans, ne jouit pas de la même visibilité que sa consœur: l'Américain figure au 236e rang de l'ATP.
Fernandez fait donc partie intégrante de la stratégie de la compagnie de vêtements, ce qui lui permet d'être très impliquée dans la conception et le choix des tenues qu'elle revêt sur les courts.
Un privilège qui, dans certaines grandes marques établies depuis longtemps dans le tennis, est réservé aux plus grandes stars. On n'a qu'à penser aux tenues Nike qui, pendant des années, ont été dessinées spécifiquement pour Serena Wiliams ou Maria Sharapova.
La finaliste à New York il y a trois ans a pu choisir les couleurs qui orneront la robe qu'elle portera durant cette quinzaine. À commencer par mardi, quand elle foulera le terrain afin d'affronter au premier tour la Russe Anastasia Potapova, 43e au monde.
Pas mal pour une jeune femme qui, enfant, ne voulait pas porter de robes. «Je ne sais pas pourquoi, mais je n'aimais pas ça! a-t-elle raconté au Journal, dimanche. Et je ne croyais jamais porter une robe de tennis. Je trouvais que ça coûtait beaucoup trop cher.»
Mais, ajoute-t-elle, elle y a peu à peu pris goût. D'abord avec Asics, avec qui elle était associée au début de sa carrière professionnelle.
Puis, pendant la récente saison sur gazon, elle a délaissé, le temps de deux tournois, à Birmingham et à Eastbourne (où elle a atteint la finale), le haut écourté et la jupe qui étaient devenus sa carte de visite dans les dernières années.