Urgence de Senneterre. le comité citoyen demeure méfiant
Radio-Canada
Malgré des signaux encourageants en provenance des autorités régionales de la santé, le comité citoyen Urgence d’agir reste sur ses gardes dans le dossier de la réouverture complète de l’urgence du Centre de santé de Senneterre.
En point de presse jeudi, la présidente-directrice générale du Centre intégré de santé et de services sociaux de l’Abitibi-Témiscamingue (CISSS-AT), Caroline Roy, a annoncé que l’urgence pourrait voir ses heures d'ouverture augmenter d'ici quelques semaines, grâce au recrutement de trois nouvelles infirmières.
Caroline Roy explique que la 5e vague a retardé le processus de réouverture, mais elle espère progresser la semaine prochaine.
Si la situation demeure stable, il y aura une nouvelle rencontre avec les équipes cliniques la semaine prochaine pour regarder l’accompagnement des équipes de Senneterre, pour amorcer un projet d’auto-gestion des horaires, qui avait déjà été annoncé, a-t-elle précisé. Les équipes, avec les gestionnaires, vont pouvoir regarder à monter un horaire pour pouvoir couvrir, on l’espère, davantage d’heures à l’installation de Senneterre au cours des semaines qui vont suivre.
La porte-parole du comité Urgence d’agir, Mindie Fournier se réjouit de voir que le travail de recrutement amorcé par la Ville de Senneterre a donné des résultats. Elle estime que la balle est désormais dans le camp du CISSS-AT.
On s’attend à ce que le CISSS-AT tienne parole et que les bottines suivent les babines, lance-t-elle. Les récents recrutements et le retour du personnel doivent faire en sorte qu’on revienne à la normale. Je ne vous cacherai pas que j’ai de sérieux doutes sur l’honnêteté du CISSS-AT. On est un peu sur le qui-vive, à savoir si les promesses seront tenues ou pas.
Reste à savoir aussi si la réouverture de l’urgence sera complète, ou seulement pour quelques heures de plus par jour. À ce sujet, le comité Urgence d’agir demeure prudent.
On ne cracherait pas sur une solution mitoyenne, parce que ça serait déjà une amélioration. Mais on demeure mobilisés pour une réouverture 24 heures par jour le plus tôt possible. Si c’est une solution mitoyenne, il faut qu’elle soit temporaire, ajoute Mindie Fournier.