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Une usine de 5 M$ envisagée pour Produits Boréal à Alma
Radio-Canada
Le constructeur d’habitations en bois Produits Boréal envisage de construire une nouvelle usine au coût de cinq millions de dollars dans le quartier industriel sud d'Alma, où cette entreprise est actuellement installée.
En 2022, cette entreprise a construit 220 bâtiments grâce au Thermolog, un produit qu'elle a élaboré et qui combine du bois massif et un isolant.
Produits Boréal veut doubler ce nombre avec sa nouvelle usine, dont le début de la construction est prévu pour la fin de 2023.
Tant qu’à ouvrir un nouveau quart de travail et à avoir de la difficulté à recruter de la main-d’œuvre, à former cette main-d’œuvre-là et à la conserver à travers le temps, on a trouvé des solutions avec des externes et avec des firmes qui nous aident pour pouvoir doubler la capacité sur un même quart de travail, mais ça nous prend un plus grand plancher de production, a expliqué Audrey Coulombe, directrice générale adjointe de Produits Boréal.
Cette nouvelle usine sera construite sur un autre terrain et l’installation actuelle continuera à être utilisée.
Produits Boréal projette également de construire une autre usine, celle-ci en Ontario.
La croissance québécoise va être satisfaite par l'usine d'Alma. On va travailler aussi sur la construction d'une usine en Ontario simultanément ou peut-être avec quelques mois de décalage. On va avoir une unité ontarienne en plus de la nouvelle usine à Alma, qui va être ultramoderne, a indiqué David Dufour, vice-président de Produits Boréal.
La nouvelle production permettra ainsi de répondre à une demande croissante en provenance de nouveaux marchés.
On veut vraiment percer en Ontario. Ça fait plusieurs années qu’on en parle. On n’a pas été chanceux avec la COVID : ça a ralenti les salons de l’habitation. Les rencontres sur Zoom sont moins populaires. Pour une première rencontre, une poignée de main, c’est toujours mieux. Donc, l'Ontario, c'est vraiment notre mire. Le Nouveau-Brunswick, ça fait deux ou trois ans qu’on y travaille, ça va super bien, mais notre marché principal reste le Québec à 85 %, a expliqué Audrey Coulombe.